TITRES EN "J"

Jeudi 26 Novembre 2015
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Commentaires :

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  • renata dit :
    30/11/2015 à 0h 53min

    JE NE SUIS PAS BIEN PORTANT.1933. durant l'été 1933, géo koger et sa famille avaient pris quelques jours de vacances près de biarritz. un matin scotto téléphone : " koger, je viens d'avoir ouvrard, il veut impérativement qu'on lui écrive une chanson . il faudrait que vous preniez le premier train, c'est urgent." résigné, koger rentra à paris. le voyage en train s'avéra long et pénible. au cours du trajet, une vieille dame entra dans le compartiment et s'installa près de la fenêtre. en face d'elle , était assis un homme au visage marqué par les stigmates de la vie. au bout de quelques heures, ils entreprirent une conversation et parlèrent de leur santé. " ah, monsieur si vous saviez comme mes jambes me font souffrir ", lui dit-elle. et lui répondit : " oh! là,là! ma pauvre dame, je vous plains. moi, c'est le coeur. c'est terrible, je peux à peine respirer." c'est dur de vieillir, pensait koger, en les observant. leurs propos lui rappelèrent les plaintes que les pensionnaires des tamaris formulaient également tous les jours. il y en avait toujours un qui se plaignait d'avoir mal au foie ou à la tête. soudain, il lui vint l'idée d'écrire une chanson sur les maux qui empoisonnent la vie des gens. durant tout le voyage, il rédigea son texte sur le rythme du roulement du train. en arrivant à paris, il explique à scotto comment il a écrit la chanson et précise qu'il voit un rythme saccadé et rapide. après quelques heures, la musique était écrite. ouvrard en fit un énorme succès. aujourd'hui encore, de nombreuses personnes connaissent cette chanson, mais combien savent qu'elle fut composée par géo koger et vincent scotto ?

  • renata dit :
    30/11/2015 à 0h 53min

    J'AI QUITTE MON PAYS.1963. exemple typique de produit d'une mode et d'un moment politique. le texte ne fait pas de référence explicite à l'algérie qui vient d'acquérir son indépendance, mais la publicité, la biographie de l'auteur qu'on présente comme " le pied noir de la chanson " font savoir à tous qu'il s'agit d'un rapatrié qui pleure sa " patrie " , et la proximité de l'événement fit beaucoup pour le succès du morceau. les thèmes du texte eurent l'approbation immédiate du public : ils étaient en effet d'un conformisme indéniable : amour du pays natal, fidélité, et aussi attrait de l'exotisme. la chanson lança donc un chanteur ( macias ), un genre ( la chanson pied noir ), en même temps qu'elle entamait un marché vierge et productif, celui des rapatriés : politique, mouvement de population et gros sous convergeaient, une fois de plus, pour le bien de tous....

  • renata dit :
    30/11/2015 à 0h 53min

    JOHNNY PALMER.1937. dédiée par le compositeur claude pingault à l'acteur pierre blanchar, johnny palmer a été créée par damia , germaine lix, annette lajon, gilles et julien, robert burnier, et ray ventura et ses collégiens. annette lajon, accompagnée par raymond legrand et son orchestre endisqua la chanson le vendredi 5 juin 1937.

  • renata dit :
    30/11/2015 à 0h 52min

    J'ATTENDRAI.1938. lorsqu'on évoque les grandes chansons françaises d'avant-guerre, on cite volontiers : " j'attendrai ". il s'agit pourtant d'une chanson italienne : " tornerai " , sur un air visiblement inspiré d'une aria de madame butterfly de puccini. c'est le parolier louis poterat qui écrivit des paroles françaises pour tino rossi mais la firme pathé décida de faire enregistrer la chanson par une jeune chanteuse italienne qui venait d'obtenir le grand prix du disque : rina ketty. arrivée en france quelques années plus tôt , la chanteuse, de son vrai nom césarina pichetto, loge chez une de ses tantes et chante les succès français du début du siècle dans les cabarets montmartrois. d'abord hostile, rina ketty enregistra la chanson sous la direction musicale de marcel cariven le 9 mai 1938 sur un 78 tours pathé , avec, sur l'autre face, ce qui deviendra son deuxième grand succès : " sombréros et mantilles." dès sa sortie, le disque pulvérisa tous les records de vente. la chanteuse quitta le cabaret le lapin à gill pour l'olympia et passa rapidement de l'anonymat au vedettariat. le public français fut particulièrement sensible à l'accent turinois de la chanteuse qui apportait une touche exotique à la mélancolie de la femme amoureuse. pendant l'occupation, la chanson sera diffusée régulièrement sur les ondes et deviendra l'hymne des couples séparés. après la guerre, rina ketty ne retrouvera plus le même accueil enthousiaste du public, mais la chanson restera toujours présente dans la mémoire collective. mais la plus jolie version est sans doute celle de jean sablon. il enregistra une première fois " tornerai " adaptée par jacques larue sous le titre: " soirs d'amour " mais sans grand succès. lorsque le " french troubadour " entend un jour la version de rina ketty , il décide de l'enregistrer à son tour et la chanson sera par la suite un des fleurons de son répertoire : " toute ma vie, j'ai chanté " j'attendrai " dans le monde entier, j'ai même du apprendre à chanter en japonais . partout, elle est tenue pour une chanson typiquement française.

  • renata dit :
    30/11/2015 à 0h 52min

    J'ENTENDS SIFFLER LE TRAIN. 1962. titre original : " 500 miles ". h. west. jacques plante. le rock, tendance débonnaire , accouche du plus gros succès de l'année, qui, ô paradoxe, vient du folk américain : le train conduit par richard anthony " transporte " plus de 1.200000 acheteurs . " 500 miles " , crée par le groupe us journeymen est repris par un trio new-yorkais qui ne va pas tarder à se révéler, peter paul and mary . hugues aufray, de passage au club new angel de new-york ramène la chanson à paris, l'enregistre, mais c'est richard anthony qui la prend à son répertoire. un vrai malheur, toute la france fredonne " que c'est triste un train qui siffle dans le soir ". un coup de blues pour les chemins de fer après le délirant " twist s.n.c.f.".

  • renata dit :
    30/11/2015 à 0h 52min

    JE CHERCHE APRES TITINE. 1917. léo daniderff était l'ami de gaby montbreuse , et c'est pour elle que fut composée cette rengaine " je cherche après titine , titine oh ma titine ". ce fut un succès, certes, mais sans plus. nous étions à la veille de l'entrée en guerre des états-unis. alors que les poilus avaient adoptés " quand madelon " , les sammies ramenèrent chez eux titine, démontrant , une nouvelle fois, qu'il n'est pas de guerre victorieuse sans chanson, celle-ci étant elle même révélatrice du moral des troupes qui l'adoptent. la vogue aux états-unis en fut telle que chaplin du l'insérer dans son film " les temps modernes ". chaplin pensait que l'auteur de cette titine n'était plus de ce monde , il dut payer des droits d'auteur à daniderff, ce qui lui accorda de confortables rentes. à la poursuite de cette poule aux oeufs d'or , il récidiva avec " j'ai retrouvé titine " .par la suite elle devint, en quelque manière , un symbole des années 20 : jacques brel reprit son thème , accolé à celui du burlesque de charlot, dans sa chanson " titine ".

  • renata dit :
    30/11/2015 à 0h 51min

    JOHNNY BOY. marie-josée neuville. 1955. elle s'appelle josée de neuville. elle est encore lycéenne. elle compose des chansons et les présente à ses camarades de terminale, s'accompagnant à la guitare. sa renommée dépasse vite le cadre du lycée. radio, disque...et elle devient marie- josée ( comme marie chantâââl ) neuville. sa natte ( qu'un contrat lui interdit de couper ) fait des émules dans les beaux quartiers , ou l'on chante " une guitare, une vie " ou l'on rêve à ce " johnny boy " mystérieux chevalier servant à la vie opaque. le folksong du seizième arrondissement en jupe plissée, ne durera que le temps des deux bacs. l'étudiante aux chansons candides arrêtera la chanson et se mariera. elle aura au moins nourri les fantasmes d'une génération mâle boutonneuse.

  • renata dit :
    30/11/2015 à 0h 51min

    j'ai rêvé d'une fleur. chanson tirée de l'opérette " au pays du soleil." le public put découvrir au cours des deux actes, les différents quartiers de marseille comme le marché aux moules de la rue fortia, la plaine et sa fête à l'ail ainsi que le marché aux fleurs du cours saint-louis. alibert interprétait le rôle de titin , jenny hélia , miette, la jeune fleuriste, rené sarvil jouait le personnage de l'inquiet , le borsalino abattu au premier acte. la première eut lieu le 22 octobre 1932 au moulin de la chanson. alibert interpréta " miette ", il chanta en duo avec jenny hélia la joyeuse et colorée valse " à petits pas " il enchaîna ensuite avec " j'ai rêvé d'une fleur " . au pays du soleil fut un triomphe.

  • renata dit :
    30/11/2015 à 0h 50min

    J'AI DEUX AMOURS. par.géo koger. mus. vincent scott0.1930. joséphine baker n'avait jusque-là interprété que des airs tirés de revues ou de vaudevilles américains . " j'ai deux amours " fut la première chanson française écrite pour elle. voici en quelles circonstances : henri varna qui montait sa deuxième revue au casino de paris, commanda à vincent scotto une chanson destinée à sa vedette. le surlendemain, scotto et koger se promène . scotto se sent le cerveau vide, pas la moindre chanson en tête. tout à coup, une idée lui vient : j'ai deux amours , mon pays et paris. il écrit sur le champ, appuyé contre une porte cochère , la musique, et koger esquisse un projet de texte. arrivés au casino, ils trouvent varna et joséphine qui attendent. varna fait monter scotto sur la scène et ce dernier interprète la chanson improvisée. créée le 26 septembre 1930 dans la revue " paris qui remue " , elle charma les milliers de spectateurs qui accoururent au casino 13 mois durant , avant de gagner, par le truchement du disque ( enregistrée en 1931 ) et des ondes, un public plus vaste.




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