ALAIN SOUCHON

 
 


Commentaire de Fernand

Alain SOUCHON - Casablanca (Maroc) -27.5.1944 à 7 heures.
Issu d'une famille d’universitaires, enfant, il était très introverti. I1 ne vivra que 6 mois au Maroc et  passera son enfance à Paris.
Son père, pierre était professeur d'anglais et sa mère Madeleine Lemaître était romancière et a fait partie de la troupe de Fernand Ledoux (1897-1993). Alain est orphelin de père à 15 ans, à la suite d'un accident de voiture. Plus tard en 1977, cette mort accidentelle lui inspirera une chanson gravée sur I ‘album « jamais content ».
S'en suivront des difficultés financières et le jeune Alain est envoyé en 1961 en Angleterre dans un lycée français qui ne le gardera pas. Il restera Outre-Manche, vivant de petits boulots, comme barman pendant 18 mois. I1 développe son goût pour la chanson, admirant les Beatles et les Rolling Stones.
Rentré en France, il vit de petits métiers : menuisier, peintre. Il fréquente le petit conservatoire de Mireille. Ii tente sa chance en se produisant dans des salles parisiennes de la rive gauche.
Le 20.11.1971, i1 se marie avec Françoise Villechevrolle (20.11.1947), dite Belote : son fils Pierre naitra le 11,10,19?2 et son second fils, Charles, surnommé « l’ours » en 1978.
Ses trois 45T sortis en l97l sont des échecs, mais sa femme le soutient et l'encourage à persévérer. C'est elle qui fait bouillir la marmite par son travail, car Alain ne rapporte pas un sou à la maison.
En 1973, il sort I ‘amour 1830 qui sera un succès reconnu et primé. Il écrit des textes pour Laurent Voulzv (1948). Il apportera sa collaboration à Michel Jonasz (1947). Louis Chedid (i948) et Véronique Sanson (1949).
En 1979, son nom est au fronton de i ‘Olympia.
L'artiste a sa place dans la chanson française, il a de I ‘humour, ses chansons parlent de nostalgie, du modernisme, de la difficulté d'exister, de la faiblesse humaine face aux femmes. I1 alterne légèreté et mélancolie, révolte et nostalgie..
Iln'a pas seulement chanté : il a tourné quelques films : je vous aime, tout feu tout flamme (1981), l'été meurtrier (1983), comédie (1987).
Et parmi son répertoire : sous les jupes des filles. la ballade de Jim, foule sentimentale (1993 qui est une critique de notre société de consommation : ce sera un triomphe récompensé par un oscar de la musique), l'amour à la machine, et si en plus y'a personne, j'ai 10 ans, bidon, allo maman bobo, rame, on avance (en collaboration avec Jonasz), c'est comme vous voulez, c'est déjà ça, au ras des pâquerettes. Le baiser (1999) : la grande affaire de Souchon, auteur des paroles et de la musique de cette chanson, ce sont les femmes. L'amour chez lui a un fond nostalgique. La nostalgie de l’adolescence, de la douceur des vacances au bord de la mer. Le baiser est construit avec une unité de temps et de lieu : au bord de la mer, en hiver, dans le nord de la France. Un tel moment ne saurait durer : la dame s'éloigne pour rejoindre son mari  propriétaire d'une Audi.
Souchon a parfois recours à un vocabulaire inspiré de l'argot des cours de récréation (t'are ta gueule à la récré dans j'ai 10 ans).
Son album sorti le 27.11.2011 (à cause d'elles) reprend des airs que sa mère lui chantait quand il était enfant. Le 24,11 2014, est sorti un album composé de duos avec L.Vouizy
Les deux hommes sont liés par leur amitié et leur complémentarité artistique.
Ce vieux gamin triste et hirsute comme certains I ‘ont surnommé, continue avec succès sa carrière artistique. I1 a vendu 5 millions de disques dans le monde ; c'est I ‘un des artistes les plus récompensés aux Victoires de la Musique depuis 3O ans.
Son épouse est gérante des éditions Alain Souchon, près de Blois (Loir et Cher), où le couple vit depuis plusieurs années.



 
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