AIME DONIAT

 
 

 
 
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  • Fernand dit :
    21/1/2017

    Aimé DONIAT – Guelma (Algérie) 23, 5,1918 – Paris 18,1,1973

    C'était un chanteur lyrique, doté d'une voix de baryton, douce et puissante.
    Il fut d'abord instrumentiste, pratiquant le basson et le hautbois.

    Aimé Doniat était le 5ème enfant d'une famille de commerçants, amateurs de chant. Il a quitté le lycée, sans passer le bac, pour travailler dans un cabinet d'assurances.

    Un chef d'orchestre rencontré lors d'un gala, l'encouragea à suivre des études musicales, ce qu'il fit au conservatoire de musique de Montpellier. Ensuite, il sera engagé dans un orchestre, mais la seconde guerre mondiale interrompit sa carrière. Il fut prisonnier de guerre et travailla en Allemagne comme ouvrier agricole. En juillet 1941, il réussit à s'évader et gagna Marseille, puis l'Algérie, pour finalement revenir à Marseille, avec une petite troupe ambulante de spectacle.

    En mars 1943, il rejoint Paris, avec l'orchestre de la radio nationale dans laquelle il faisait partie des choeurs.

    Il deviendra chanteur soliste dans des émissions lyriques. En 1944, il démissionne des choeurs pour devenir soliste, au cachet, pour des opérettes, opéras-comiques, chansons populaires diffusées par la radio ou jouées dans des salles de concert.

    L'artiste enregistrera plus de 160 microsillons pour plusieurs firmes : Vega, Decca, EMI, Pathé, Philips. Il sera récompensé par dix grands prix du disque.

    C'était un des piliers du service lyrique de la RTF, puis de l'ORTF et de France Musique en particulier. Ses partenaires féminines se nommaient Jany Sylvaire et Lina Dachary (1922-1999), sous la direction de Marcel Carriven (1894-1979). Aimé Doniat prêtait aussi son concours aux chaines belges et suisses, mais aussi à la télévision française, pour des émissions de variétés et d'opérettes. Doué pour les langues, il chantait avec aisance en allemand, anglais, russe, italien, espagnol et arabe.

    A titre privé, il a enseigné le chant à quelques élèves sélectionnés. Il fut ensuite choisi pour enseigner au conservatoire de Versailles.

    Malheureusement, la maladie et la mort, survenue à 54 ans, mirent fin à ce dernier projet. Il n'a jamais pu rejoindre son poste à Versailles.

    Parmi les titres de son répertoire figurent : la vie parisienne, Véronique, ah quel malheur d'avoir un gendre, la chanson des blés d'or, ma Normandie, la truite, la Paimpolaise, tant qu'il y aura des étoiles, vive l'Anjou, la farandole, fascination, reviens, la romance de maître Pathelin, auprès de ma blonde, ô Magali, la péricole. Un répertoire assez éclectique en somme.




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